FNADE Actualités

n°144 - 14 Août 2018

REPERES

Clôture : des propositions concrètes

Vous avez choisi de désactiver les cookies publicitaires du site, vous ne pouvez pas bénéficier de cette fonctionnalité. Vous pouvez modifier vos préférences.

Brune POIRSON, Secrétaire d'État auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire :

Le recyclage des plastiques est un grand défi que nous devons relever ensemble.

La FREC fixe un objectif clair : tendre vers un taux de 100 % de plastiques recyclés à l’horizon 2025. L’engagement volontaire des industriels sur des volumes d’incorporation de MPR dans leurs produits représente une dynamique positive.

L’urgence de la situation exige davantage d’implication : nous devons transformer rapidement nos manières de produire afin que la valorisation des déchets devienne une norme. Pour réussir, nous devons innover : de nombreuses start-ups foisonnent d’idées dans ce domaine. Il est essentiel que, fort de votre expérience, vous puissiez identifier les idées novatrices les plus porteuses. Je compte sur vous pour faire advenir un monde où le plastique a plusieurs vies.

© FNADE

Jean-Marc BOURSIER :

J’ai retenu un chiffre : 780 tonnes de déchets plastiques sont déversées par jour en Méditerranée. Il faut se mobiliser pour que les choses changent.

Pour passer de l’utopie à la réalité, la FNADE a quelques propositions concrètes :

- Les mesures proposées par la FNADE

- produire un choc de la demande.Aujourd’hui les engagements volontaires ne suffisent pas : on passerait de 6 à 13% en 5 ans. La transition est dans une marche très lente.

- faire en sorte que le prix de la MPR soit compétitif, en intégrant les externalités environnementales au prix de la matière vierge.Il faut que le citoyen, demain, paye moins cher pour du recyclé que pour du vierge.

- prévoir des quotas d’incorporation minimum : 10 % de taux d’incorporation de MPR à l’horizon 2020, et 25 % en 2025, constitue une trajectoire réaliste. Au-delà, il faut penser à des modes complémentaires de collecte où le citoyen est récompensé de son geste de tri.Les engagements volontaires des entreprises ne seront pas suffisants : la France devra prendre des engagements plus déterminés pour tendre vers 100% de plastiques recyclés. Pour cela, on peut dire qu’il faudra investir 2 milliards d’euros.

- investir dans la filière, et ouvrir des usines de transformation des plastiques recyclés : les entreprises de la FNADE sont prêtes à s’engager, mais elles construiront ces usines en fonction de la demande du marché.

Enfin, rappelons que le plastique peut être valorisé autrement que par la seule production de plastique : en carburant et en produits chimiques.

Nous allons donc ensemble essayer de passer de l’utopie à la réalité.

Philippe MAILLARD :

La FNADE nourrit l’ambition d’accompagner l’évolution de notre pays vers une économie plus circulaire.
Je voulais remercier toutes les personnes ayant participé à l’organisation de ce congrès.